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Sorti en 1986, Out Run est un jeu mythique de l’âge d’or des bornes d’arcade. Ce jeu reste une référence incontournable et est souvent considéré comme l’un des meilleurs jeux de course de sa génération.

Développé par SEGA, Out Run se distinguait par ses innovations :
des graphismes avec un style marqué, des musiques que l’on pouvait choisir avant chaque « run » et un système de sélection des parcours au fil des courses (sauf pour la première).

Une ambiance unique

L’ambiance du jeu a également marqué les esprits. Alors que d’autres développeurs privilégiaient une approche compétitive et sportive, SEGA optait pour une expérience plus « chill », où le joueur prenait le volant d’une Ferrari Testarossa, accompagné d’une passagère à ses côtés, dans une atmosphère cheveux au vent. Un choix audacieux, souvent imité, mais jamais égalé.

Un objet culte

Out Run n’était pas qu’un jeu, c’était aussi un objet. La borne d’arcade offrait une véritable station de conduite, avec siège, volant, levier de vitesses et pédales. Une version alternative est même sortie avec une esthétique inspirée de la F1, certaines versions étant équipées d’un système hydraulique simulant les mouvements de la voiture.

Un projet Game Makers pour revisiter Out Run

Aujourd’hui, c’est précisément cet aspect « objet » qui nous intéresse. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une nouveauté, nous souhaitions vous parler d’un projet fascinant réalisé en 2021 par les talentueux créateurs de Game Makers : une mini-borne Out Run.

Mais attention, il ne s’agit pas d’une simple borne miniature. C’est une réinterprétation complète qui respecte l’esprit de la légendaire borne de 1986.

Une borne miniature fidèle et améliorée

Inspiré d’une création antérieure signée CircuitBeard, Game Makers a conçu une version miniature fidèle à l’originale, tout en conservant les sensations authentiques du jeu.

Miniaturiser un tel objet sans sacrifier ses proportions ni son ergonomie était un défi. Pourtant, ce modèle réduit comprend un volant, une boîte de vitesses et deux pédales. Les modders ne se sont pas arrêtés là et ont ajouté plusieurs améliorations.

Tout d’abord, un petit moteur intégré génère des vibrations lors des freinages. Mais la véritable cerise sur le gâteau, c’est le mode « Breeze » : un ventilateur intégré souffle un flux d’air sur le visage et les mains du joueur, recréant l’effet cheveux au vent pendant les sessions de conduite.

Un projet open source pour les passionnés

Le projet est entièrement open source. Game Makers fournit toutes les instructions nécessaires pour construire cette borne : liste des matériaux, schémas d’impression 3D, guides de montage, stickers etc.

Cependant, attention : ce n’est pas un projet conventionnel. L’impression 3D, par exemple, est particulièrement longue pour ce type d’objet, et vous aurez besoin de matériel spécifique, de patience et de minutie.

Si vous êtes motivé, Game Makers vous accompagne pas à pas avec un inventaire détaillé, jusqu’à la moindre vis, et un guide précis pour le montage.

Côté logiciel

La borne fonctionne grâce à Recalbox, installé sur un Raspberry Pi 3.

Et ce n’est pas tout…

Pour le plaisir des yeux, nous vous partageons également ci dessous deux autres créations signées Game Makers : une Mini Aero City et une Mini New Astro City.

Elles aussi sublimes et détaillées sur leur site si vous aviez une envie de bricolage supplémentaire.

Sortis initialement sur NES, les trois premiers Ninja Gaiden ont rencontré un beau succès, porté notamment par la version arcade du premier opus, qui a grandement contribué à populariser la licence. Ce succès a propulsé la série, laquelle a enchaîné les titres jusqu’en 2014.

La licence n’a d'ailleurs pas dit son dernier mot ! Elle s’apprête à renaître avec Ninja Gaiden: Ragebound, un nouvel opus développé par The Game Kitchen (Blasphemous) et édité par Dotemu (Streets of Rage 4, TMNT: Shredder’s Revenge). Prévu pour l’été 2025, ce titre marque un retour attendu par les fans.

Retour au retrogaming

Concentrons-nous sur les origines de la saga avec ses trois premiers volets, sortis respectivement en 1988, 1990 et 1991. Fort du succès de ces épisodes, Tecmo avait décidé de les compiler sur SNES, mais cette dernière avait déçu. Peu d’améliorations avaient été apportées pour exploiter la puissance de la console, et plusieurs choix discutables avaient marqué les joueurs.

Parmi ces décisions critiquées :

• Une bande-son modifiée, qui s’éloignait des compositions originales.
• La suppression du défilement parallaxe, une technique graphique clé dans les jeux 2D. Ce procédé, qui donne une impression de profondeur en décalant la vitesse des différents plans visuels, était pourtant essentiel à l’ambiance des Ninja Gaiden.

Il aura fallu attendre 25 ans pour voir ces lacunes corrigées grâce à un projet de fans.

Un portage NES-SNES fidèle et amélioré

La conversion NES-SNES développée par Infidelity combine les trois titres emblématiques – Ninja Gaiden, Ninja Gaiden II: The Dark Sword of Chaos et Ninja Gaiden III: The Ancient Ship of Doom – en une seule ROM jouable sur SNES. Contrairement à la compilation officielle de 1995, ce portage recrée fidèlement l’expérience originale tout en exploitant les capacités de la SNES pour offrir des améliorations notables :

• Suppression des ralentissements et scintillements de sprites.
• Fluidité générale accrue pour une meilleure jouabilité.
• Possibilité de passer d’un jeu à l’autre sans redémarrer la console.
• Choix de la palette de couleurs directement en jeu grâce au bouton Select.

Tout cela a été réalisé tout en respectant l’esprit et la difficulté légendaire des opus NES.

Où jouer à cette version ?

La ROM de cette trilogie, développée par Infidelity, est disponible gratuitement en ligne. Les fans peuvent l’utiliser avec des émulateurs ou des dispositifs comme l’EverDrive pour jouer sur une SNES d’origine.

Si vous êtes un passionné de la saga, sachez que les jeux Ninja Gaiden sont également jouables sur de nombreuses plateformes via Recalbox, notamment sur NES, SNES, Game Boy, Game Gear, Master System et bien d’autres.

Si vous voulez rire, vous êtes au bon endroit. Il semblerait que l’affaire SuperSega arrive à son terme. Petit rappel si vous n’avez pas suivi le périple de la soi-disant console FPGA permettant de lire toutes les cartouches des consoles SEGA.

Des vidéos de démonstration n’ayant pas convaincu les internautes (avec un gros doute sur l’authenticité du matériel testé), des précommandes débitées pour un montant de 400 € sans préavis, une communication globale plus que douteuse, le refus d’envoi de prototypes aux journalistes sous prétexte d’un trop gros risque de vol de la propriété intellectuelle du projet... Et, dernièrement, une lettre menaçant d’une action en justice de la part de SEGA pour violation des droits d’auteur.

Les choses se sont accélérées ces derniers jours : Alejandro Martin, le chef du projet SuperSega, a mis en vente sa Lamborghini (achetée durant le projet) afin de couvrir les dommages, les pertes et les frais de justice. Cela a été suivi par une déclaration de l’intéressé :

« Pour être clair, nous n'avons arnaqué personne. Bientôt, nous publierons une vidéo pour vous remercier de votre soutien inconditionnel et pour vous faire part de nos projets. Restez à l'écoute d'ici début janvier 2025. »

Alejandro Martin / Photo iainlee

Contacté par Time Extension, Alejandro Martin confirme qu’il s’agit essentiellement d’un problème avec le nom de la console, et non avec l’appareil lui-même. La société avait même proposé le nom Super SPGA, également refusé par SEGA :

“Pourquoi ne pouvons-nous pas l'appeler SuperSPGA selon SEGA ? Pourquoi ne pouvons-nous pas mentionner le mot SEGA sur notre site web, même en montrant le TM (marque déposée) ?

SEGA n'est pas amical avec nous. Nous avons traité tous les remboursements. Nous devons attendre et voir ce qui va se passer. Rien à ajouter à ce stade, nous verrons ce qui se passera en 2025.”

Il semblerait donc que le projet soit à terre, mais c’était sans compter sur un nouveau retournement de situation de dernière minute ! Alejandro Martin a envoyé à Time Extension un “copié-collé” d’un mail reçu de SEGA (sans pièce jointe officielle, donc).

Nous vous laissons le soin d’en prendre connaissance :

“Salutations à tous ceux que le groupe SuperSega-SuperSPGA peut concerner.

Nous sommes désolés d'avoir interféré avec votre projet de console de jeu sans fournir aucune preuve de vos méfaits concernant ces affaires en cours.

Nous approuvons en fait vos projets et apprécions vos contributions aux communautés/industries du jeu dans le monde entier.

Veuillez comprendre que certains employés/associés de notre équipe juridique à l'origine des fausses demandes de retrait ont intentionnellement fait de faux rapports afin de commettre des crimes au nom des membres de votre groupe sans aucune raison.

Nous vous invitons à poursuivre vos projets en conservant toutes les unités que vous avez fabriquées. N'hésitez pas à contacter les bureaux de Sega si vous avez besoin d'aide concernant le développement de votre console SuperSega-SuperSPGA.

N'hésitez pas à dénoncer certains employés/associés de notre équipe juridique à l'origine de ces attaques illégales pour mauvaise conduite, harcèlement, etc.

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées,

Département juridique de Sega Europe”

L’équipe de Time Extension va bien sûr se rapprocher de SEGA pour vérifier l’authenticité de ce mail qui semble quelque peu... inattendu...

Lorsque Tim Burton a sorti Batman Returns en 1992, les droits des jeux vidéo associés ont été répartis entre plusieurs plateformes, notamment la SEGA Mega Drive et la Super Nintendo.

Ces deux versions étaient radicalement différentes. La Mega Drive proposait un jeu de plateforme agrémenté de phases en Batmobile, en plus des sections classiques à pied. De son côté, la SNES offrait un jeu davantage orienté vers le combat à défilement latéral, qui – sans alimenter la traditionnelle guerre SNES/Mega Drive – avait remporté un succès critique face à la version Mega Drive, qui ne déméritait pourtant pas.

Mais les possesseurs de Mega Drive peuvent se consoler plus de 30 ans après ! Un groupe de développeurs propose en effet une démo technique d’un portage Mega Drive du jeu sorti sur SNES, baptisé Batman Returns MD.

Ce projet, mené par Pyron (graphismes), TiagoSC (code), Inglebard et vectororbitex7866 (musique), corrige l’un des principaux défauts du jeu SNES développé par Konami : l’absence d’un mode multijoueur. Le jeu bénéficiera également d’une meilleure résolution et d’un affichage à 60 fps tout en ayant un plan grand nombre d’ennemis à l’écran (jusqu’à neuf).

“Notre but était d'apporter l'essence de l'original, en tirant profit des graphismes et de la puissance de traitement de la Mega Drive, pour offrir une expérience proche de l’arcade. Ce projet est encore en développement, donc des bugs peuvent survenir”, expliquent les développeurs.

Ils ajoutent :

“Nous avons réalisé cette démo technique pour tester différents concepts et réaliser un rêve d'adolescent : voir Batman Returns porté sur ma console préférée. Nous n'avons pas l'intention de terminer le jeu, mais les résultats obtenus ici serviront pour de futurs projets.”

Enfin, le communiqué conclut :

“La démo n'a pas été créée pour ridiculiser la version SNES, mais pour montrer que la Mega Drive peut gérer un beat'em all avec des qualités techniques et graphiques impressionnantes. Même si elle a ses limites dans certains domaines, elle excelle dans d'autres, ce qui en fait une plateforme idéale pour ce type de jeu.”

Comme vous pouvez le constater, il ne s'agit pas de développer une version complète du jeu, mais bien de tester des concepts pour des projets futurs. Quand on voit la qualité du travail fourni, cela s’annonce très prometteur.

La démo est disponible gratuitement sous format .bin ici.

Peut-être connaissez-vous déjà Los Ultimos Game Center de Victor Alonso, un ouvrage espagnol qui recense quelque 25 salles d’arcade au Japon (et leurs bornes) à travers plus de 200 photographies soigneusement choisies par l’auteur.

Ce premier livre a connu un énorme succès, tant commercial que critique, au point d’être distribué dans le monde entier alors qu’il n’était édité qu’en espagnol. Victor Alonso a donc décidé d’aller encore plus loin en proposant une nouvelle édition en anglais et en japonais.

Cette édition « Black Label » ne se contente pas d’une « simple traduction » : la qualité des photos a été améliorée. Elle inclut également un petit « zine » contenant les photos d’une aventure nocturne vidéoludique dans un drive-in qui a marqué l’auteur.

Afin d’être à jour, deux salles ont disparu de l’ouvrage (car malheureusement fermées), mais elles ont été remplacées par deux nouveaux lieux qui n’étaient pas présents dans la première édition.

Ce sont donc au travers de 280 pages imprimées sur du papier de haute qualité que vous pourrez admirer salles et machines d’arcade. L’auteur, étant avant tout photographe, montre un souci du détail permettant de retranscrire au mieux l’atmosphère unique de ces espaces.

Comme le fait remarquer Victor Alonso, cet ouvrage est également un moyen d’ouvrir une réflexion personnelle et collective sur le temps qui passe et sur la disparition de ces lieux faisant partie du patrimoine japonais (bien que les salles d’arcade aient été un phénomène mondial dans les années 70 et 80).

Des lieux de partage, de découvertes, de scoring, de rencontres, et bien souvent le berceau de nombreux jeux mythiques aujourd’hui (Space Invaders, Pac-Man, Donkey Kong, Street Fighter, Dragon’s Lair, Bubble Bobble, Out Run, et des dizaines d’autres).

Ce financement participatif permettra de financer l’édition de cette version ultime. Une collecte de 30 000 € est attendue, la campagne prenant fin le 14 février.

Si vous souhaitez soutenir le projet, vous pouvez vous rendre à cette adresse. Vous pouvez vous engager dès 8 € pour l’e-book au format PDF ou 50 € pour le livre physique. Des offres « Early Bird » pour les premiers arrivants permettent d’obtenir ces récompenses à moindre coût. Bien entendu, des participations « premium » sont disponibles avec des dédicaces personnalisées.

Photos: Victor Alonso

On ne présente plus Minecraft, ce jeu phénomène qui séduit petits et grands. Véritable bac à sable avec des graphismes cubiques minimalistes, le titre, sorti il y a maintenant 15 ans, s'est écoulé à plus de 300 millions d’exemplaires à travers le monde. En 2025, il aura même droit à une adaptation cinématographique, avec Jason Momoa et Jack Black à l’affiche, entre autres.

Au-delà du “simple jeu”, plusieurs projets innovants gravitent autour de cet univers. Parmi eux, une bibliothèque virtuelle monumentale, constituée de 12,5 millions de blocs, mise en ligne par Reporters Sans Frontières. Ce projet a pour but d’offrir aux joueurs vivant dans des pays soumis à la censure un accès à des articles habituellement inaccessibles.

Un peu plus de légèreté, cette fois-ci, avec une adaptation surprenante : Minecraft sur Dreamcast ! Intitulé ClassiCube, ce projet développé par des fans reproduit le client de Minecraft tel qu’il était en 2009. La console 128 bits de SEGA parvient ainsi à faire tourner une version “light” du jeu.

Certes, certaines fonctionnalités, comme les packs de textures et les options graphiques avancées, sont limitées. À noter qu’il s’agit pour l’instant d’une version Alpha, qui peut occasionnellement freezer. Malgré cela, le jeu reste fonctionnel et agréable, à en croire les retours des joueurs.

ClassiCube permet d’explorer, de construire et de modifier des environnements dans différents biomes. Notons la compatibilité avec le clavier et la souris Dreamcast, ce qui rend le tout plus ergonomique sur ce type de jeu.

Pour couronner le tout, le jeu est jouable en ligne. Il suffit de créer un compte sur le site officiel et de se connecter aux serveurs dédiés directement via la Dreamcast.

Ce projet illustre parfaitement l’agilité des développeurs “homebrew” (jeux non officiels faits maison), capables de contourner les contraintes matérielles grâce aux outils modernes.

Le jeu est disponible gratuitement sur le site officiel de ClassiCube. Il se présente sous un format .CDi, qu’il vous faudra graver sur un disque pour le faire tourner sur votre console Dreamcast d’origine.

Toute l’équipe de Recalbox vous souhaite un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d’année ! Nous espérons que ces fêtes seront l’occasion de profiter de vos proches, de les gâter et d’être gâtés !

Noël a été, pour beaucoup d’entre nous, l’occasion d’entrer dans le monde des jeux vidéo : en recevant notre première console, en déballant nos premiers jeux, parfois inespérés, parfois interdits.

On se souvient sans mal de la nostalgie d’une époque si simple, où l’on pouvait allumer sa nouvelle console en soirée pendant que nos parents continuaient à déballer leurs cadeaux. Sans mise à jour, sans compte à créer… le plaisir était immédiat !

C'est ce plaisir que nous tentons de vous offrir tout au long de l’année avec le projet Recalbox. Notre plus beau cadeau, c’est de vous voir partager avec vos enfants, votre famille et vos amis, vos jeux, vos souvenirs, et tout simplement jouer !

Alors, que pouvons-nous vous souhaiter pour ces fêtes ? Eh bien, encore plus de retrogaming sous le sapin : du Raspberry Pi, des manettes 8BitDo, des boîtiers Retroflag, des vinyles, des livres que Fabrice vous a présentés tout au long de l’année, etc.

On ne vous en voudra pas si vous recevez une PlayStation 5, une Xbox Series ou une Switch… promis...

En attendant une année 2025 riche en surprises et en nouveautés pour Recalbox, nous vous souhaitons encore une fois de belles fêtes, de bons moments partagés avec vos proches et de bonnes vacances pour les plus chanceux.

Photo d'illustration: Daze Before Christmas / Megadrive / SNES

En novembre, nous vous avions présenté le clavier 8BitDo rendant hommage à la SEGA Saturn pour célébrer les 30 ans de la console.

Aujourd’hui, une nouvelle marque a signé un partenariat officiel avec SEGA pour proposer un accessoire en hommage à la console 32 bits.

Onkyo a récemment annoncé la disponibilité d’écouteurs Bluetooth aux couleurs de la Saturn. Chaque écouteur arbore un autocollant représentant une moitié de manette de la SEGA Saturn. Ces écouteurs sont accompagnés d’un étui de chargement offrant trois charges supplémentaires. L’étui se distingue par un autocollant à l’effigie de la console. Onkyo a même poussé l’hommage jusqu’à intégrer le célèbre son de démarrage de la Saturn, qui retentit lorsque les écouteurs sont allumés.

En option, la marque propose un chargeur sans fil à induction inspiré du design d’un disque de jeu Saturn, un format emblématique à l’époque, bien que lancé simultanément avec la PlayStation de Sony. Les amateurs de détails remarqueront que la typographie du chargeur reprend celle de Virtua Fighter, un jeu "system seller" de la Saturn, malgré ses difficultés à rivaliser avec la PlayStation.

Côté technique, Onkyo annonce une autonomie de 5 heures par charge, portée à 20 heures grâce aux trois recharges fournies par l’étui. Les écouteurs sont certifiés IPX4, ce qui les rend résistants à la transpiration et adaptés à une utilisation sportive. Ils intègrent la technologie Bluetooth 5.3 et prennent en charge les codecs AAC et SBC pour une qualité sonore optimisée.

Ces écouteurs sont disponibles au prix de 15 500 yens (environ 95 €), tandis que le socle de recharge à induction est proposé à 4 400 yens (environ 27 €).

Enfin, pour les fans hors du Japon, Onkyo offre la possibilité de passer par le service Buyee pour une livraison internationale.

Dans une interview accordée à The Guardian ce vendredi, Shuji Utsumi, l'actuel PDG de Sega America et Europe, a exprimé ses réticences envers le rétro et a annoncé son intention de se concentrer sur l'avenir.

Profitant du succès de Nintendo avec sa NES Mini en novembre 2016 et sa Super NES Mini en septembre 2017, SEGA s’est rapidement engouffrée dans la tendance des mini consoles avec la Mega Drive Mini en septembre 2019 (qui est donc la dernière console officielle de SEGA née après la Dreamcast).

La firme japonaise a ensuite renouvelé l’expérience avec la Game Gear Mini en octobre 2020 (réservée au marché nippon) et la Mega Drive Mini 2 en octobre 2022.

La stratégie était simple : jouer sur la nostalgie des joueurs en proposant des répliques miniaturisées des consoles d’époque, avec entre 40 et 60 jeux préinstallés (selon les modèles et les régions de sortie).

Bien que le développement de tels appareils semble peu onéreux, SEGA ne semble pas (pour l'heure) vouloir prolonger l'expérience. Si les chiffres de ventes des consoles SEGA Minis sont difficiles à trouver (on sait en revanche que Nintendo a été très satisfait de ses ventes), l’entreprise justifie ce choix par une vision du développement de SEGA plus orientée vers l’avenir que vers le passé.

“Je n'ai pas l'intention d'aller dans le sens de la Mini. Ce n'est pas moi. Je veux m'adapter aux joueurs modernes.” a déclaré Utsumi.

“Nous ne sommes pas une entreprise rétro. Nous apprécions vraiment notre héritage, nous le valorisons, mais en même temps, nous voulons offrir quelque chose de nouveau, sinon nous deviendrons de l'histoire ancienne. Ce n'est pas notre objectif.” affirme le président, qui a rejoint SEGA en 1996.

Une déclaration on ne peut plus claire, du moins sur la partie hardware, SEGA ne cachant pas ses projets de reboot en cours ou dans les cartons (Shinobi, Crazy Taxi, Jet Set Radio, Streets of Rage, Golden Axe, etc.).

Photos: SEGA

Le fabricant d’accessoires Genki a annoncé plus tôt dans l’année un partenariat avec 8BitDo. Le fruit de cette collaboration sera disponible au tout début de l’année 2025.

Si vous êtes familiers des produits 8BitDo, cela ne vous échappera pas : il ne s’agit là que d’un petit relifting d’un de leurs produits phares.

La Genki PocketPro reprend en effet les formes et caractéristiques de la SN30 Pro. Elle est donc largement inspirée de la manette de la SNES, avec une croix directionnelle et des boutons d’action similaires à la bonne vieille manette des années 90.

En complément, modernité oblige, vous retrouverez deux joysticks Hall Effect (des capteurs à effet Hall détectent la position du stick grâce à des aimants intégrés, sans contact physique direct entre les pièces mécaniques et le capteur), un bouton Turbo, un bouton Hotkey, des vibrations, un système gyroscopique (compatible uniquement avec la Nintendo Switch), et une batterie offrant 18 heures d’autonomie pour une charge de 2 heures en USB-C.

Le principal ajout de cette collaboration est surtout esthétique : la manette arbore une robe transparente laissant apparaître les circuits internes, et des boutons pastel qui apportent une touche de couleur discrète.

Ajout très appréciable : l’indication des trois modes de connexion sur le dessus de la manette, qui vous évitera de fouiller dans la notice ou sur Internet pour savoir comment vous connecter à un nouveau support.

La manette est compatible avec Windows, Apple (iOS et Mac), Android, Switch, et Steam. Bien que n'ayant pas cette manette entre les mains, étant donné qu’il s’agit du firmware de 8BitDo, il paraît très probable qu’elle soit compatible avec Recalbox, en allumant la manette avec START + B (le bouton vert de la manette en question).

À ce titre, si vous avez une manette 8BitDo et que vous vous posez des questions sur la compatibilité, nous vous invitons à visiter notre page dédiée sur le wiki.

La manette est actuellement en rupture de stock, mais devrait être réapprovisionnée en janvier 2025, au prix de 53,95 €.

Photos: Genki

À l’occasion de la sortie en salle de Mufasa : Le Roi Lion, une actualité devrait ravir les fans du film Le Roi Lion (qui fête ses 30 ans cette année), ainsi que les passionnés de préservation du patrimoine vidéoludique.

Le groupe de préservation de jeux Codebound a annoncé avoir archivé un prototype inédit du célèbre jeu de plateforme Le Roi Lion sur Super Nintendo.

Sorti simultanément sur Super Nintendo et Mega Drive en novembre 1994, ce jeu proposait d'incarner Simba, d'abord lionceau puis adulte, pour revivre les aventures du film éponyme.

Le prototype en question remonte au 22 mars 1994, soit huit mois avant la sortie officielle du jeu. Codebound partage des images intéressantes, montrant que les développeurs travaillaient déjà sur le projet avant même de disposer des sprites et des décors fournis par Disney, que l’on retrouve dans la version finale.

Parmi les captures d’écran dévoilées, on peut apercevoir un Simba grossièrement dessiné dans la fameuse scène du gouffre avec les gnous. D’autres images montrent un lionceau aux traits rudimentaires, voire comiques, tant il est méconnaissable.

En parallèle, Codebound en profite pour nous dévoiler des images du prototype du jeu sur Game Gear, datant du 25 mai 1994. Un prototype incomplet sur lequel il manque plusieurs niveaux renvoyant sur l’écran de sélection quand on tente de les lancer.

La quasi-intégralité de ce type de trouvailles est répertoriée sur le site Hidden Palace, qui est “une communauté dédiée à la préservation des supports de développement de jeux vidéo (tels que les prototypes, le matériel, le code source, les œuvres d'art, et plus encore)”. Une véritable mine d’or pour les passionnés de l’histoire (souvent) bien cachée des jeux vidéo.

La saga Shinobi de SEGA, lancée en 1987 sur borne arcade, est un grand classique du genre action/plates-formes des années 80 et 90. Vous connaissez peut-être Shinobi Game Gear (GG), sorti en 1991, qui a été le premier titre de la franchise porté sur une console portable.

La Game Gear, avec son écran LCD couleur rétroéclairé, avait tout pour mettre en valeur cette série. Cependant, les contraintes techniques de la console portable des années 90 n'ont pas permis d'atteindre le niveau de détails de la Mega Drive, qui était sortie quelques mois plus tôt.

Un développeur connu sous le nom de Pigsy a cependant décidé de rendre hommage à Shinobi GG en l’adaptant sur Mega Drive, afin de profiter des performances de la console 16 bits.

Pour ce faire, Pigsy utilise le kit de développement de la Mega Drive (SGDK), ce qui lui permet de recommencer le projet depuis zéro. Bien que cela implique plus de travail, il peut ainsi créer un portage spécifiquement conçu pour la Mega Drive, sans être limité par les caractéristiques de la Game Gear.

De nouveaux graphismes, une bande-son enrichie et des mécaniques de jeu ajustées (notamment au niveau des collisions et du défilement) sont ainsi prévus pour offrir un confort de jeu amélioré.

Si ces modifications visent à tirer pleinement parti des capacités de la Mega Drive, le développeur tient à préserver l’essence de Shinobi GG, sans le dénaturer.

Bien que le développement soit encore loin d’être terminé, il bénéficie d'un grand soutien de la communauté retrogaming et des fans de la franchise.

Du coté de Recalbox, si vous possédez le jeu, Shinobi GG est parfaitement jouable sur Game Gear, SEGA propose même une suite, Shinobi II The Silent Fury sur sa console portable. Si vous êtes plutôt console de salon, vous retrouverez différents opus de la série sur Master System, Mega Drive et Saturn

Brancher une console nous paraissait si simple à l'époque, mais aujourd'hui, cela peut rapidement devenir un véritable casse-tête. La faute à des entrées et sorties vidéo/audio qui se sont multipliées au fil des années et qui, malgré des standards bien connus, peuvent rendre certains écrans incompatibles avec nos machines.

De nombreux joueurs utilisent aujourd’hui des upscalers comme le Retrotink 4K ou l'OSSC, qui permettent de transmettre les images de nos vieilles consoles en HDMI vers des écrans modernes. Néanmoins, les puristes préféreront toujours une source non traitée pour obtenir une image « pure ».

Le principal problème dans ce cas est de trouver une combinaison compatible entre les entrées et sorties vidéo. En creusant un peu, on réalise rapidement que les consoles et les écrans (CRT et PC) ont exploité de nombreux formats : Péritel (SCART), Composite/S-Video RCA, VGA, YUV…

De plus, selon les fabricants, les modèles, les générations ou les régions, les types d’entrées et de sorties varient. On se retrouve donc avec une multitude de possibilités, non standardisées, qui se complexifient encore lorsque l’on possède plusieurs consoles ou plusieurs écrans.

Certes, des adaptateurs existent sur le marché et font souvent l’affaire, mais Scalable Video Switch a poussé le concept plus loin en proposant une solution de commutation vidéo analogique entièrement personnalisable et évolutive.

Prototype

Dans sa configuration la plus poussée (et donc la plus coûteuse), cet adaptateur peut accueillir jusqu’à 32 modules d’entrées et 6 modules de sorties, dans n'importe quelle combinaison de Péritel, Composant, VGA et Composite/S-Video. Bien trop pour une utilisation standard d'un joueur retrogaming lambda, mais cette solution permet d’adapter les composants selon ses besoins.

Pour démarrer, il faudra vous procurer le module de contrôle (40 $) et la télécommande (10 $). Vous pourrez ensuite ajouter les différents modules d’entrée et de sortie (input/output), disponibles entre 25 et 35 $, que vous clipserez pour former un bloc unique adapté à vos besoins.

Si vous suivez le projet Recalbox, vous savez probablement qu’une solution maison existe pour équiper votre Raspberry Pi4 d’une sortie Péritel et VGA : le RGB Dual. Cet accessoire indispensable pour jouer sur vos écrans CRT est plug and play. La solution reste compatible avec le Pi5, moyennant une installation spécifique pour assurer la compatibilité du son (comme l’explique Fabrice ici).

Enfin, si vous souhaitez en savoir plus sur les signaux analogiques,Kid propose un article complet et très accessible que vous retrouverez sur cette page.

Sorti sur borne d'arcade en 1987, Double Dragon est un beat’em all culte, considéré comme le précurseur d’une multitude de jeux du genre qui s’en sont largement inspirés. La série compte une dizaine de titres, majoritairement des beat’em all, avec quelques incursions dans les jeux de combat.

Jusqu’en 2002, la franchise bénéficiait de sorties régulières et souvent réussies. Cependant, depuis 2012, les tentatives pour faire revivre la licence se sont enchaînées, avec des résultats mitigés. Bien que certains jeux ne soient pas dénués d’intérêt, aucun n’a véritablement marqué les esprits ou atteint le niveau attendu pour une saga aussi emblématique.

Cette année, Arc System Works a annoncé Double Dragon Revive, un nouvel opus qui ambitionne de séduire les fans de la première heure tout en attirant une nouvelle génération de joueurs.

La sortie est prévue pour le 23 octobre 2025 sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X|S et Steam. Les précommandes des éditions numériques Standard et Deluxe sont déjà ouvertes. L’édition Standard est proposée à 34,99 €, tandis que l’édition Deluxe, à 49,99 €, inclut des contenus supplémentaires. En bonus, les joueurs qui précommandent recevront Double Dragon Dodge Ball, un jeu exclusif.

C’est l’éditeur français Microids qui aura la charge de la distribution physique du jeu. Si la disponibilité d’une version physique en 2025 est une bonne nouvelle (et malheureusement de plus en plus rare), cela s’accompagne d’une réserve, étant donné la qualité inégale des jeux récemment approchés par Microids.

L’ancien développeur de la franchise, Ebinuma, a exprimé son scepticisme à propos de Double Dragon Revive, critiquant une direction artistique qu’il juge “sombre” et “bon marché”, ainsi que des combats “sans éclat”. Les premières impressions divergent fortement, et il reste difficile à ce stade d’évaluer le jeu, tant les avis varient entre médias et influenceurs.

Croisons les doigts pour un retour réussi ! En attendant, replongeons-nous dans les nombreux jeux de la franchise, qui sont jouables sur Recalbox sur... à peu près toutes les plateformes, tant la franchise Double Dragon a été portée au cours de son existence.

Sortie en 2004 au Japon et en 2005 dans le reste du monde, la PlayStation Portable (PSP) a été la première console portable de Sony. Et pour un premier essai, ce fut un succès : la console s’est écoulée à 80 millions d’exemplaires (voire 82 millions selon certaines sources).

Avec des graphismes très en avance pour son époque et un format de jeu original, les UMD (Universal Media Disc), la PSP a séduit de nombreux joueurs. Elle a également pu s’appuyer sur un catalogue de titres de grande qualité, tirant parti des franchises emblématiques de PlayStation.

Produites pendant 10 ans, jusqu’en mars 2015, les PSP encore en état commencent désormais à arriver en fin de vie. Comme pour toutes les consoles portables d’anciennes générations, celles encore en circulation deviennent de plus en plus difficiles à réparer.

Les principaux problèmes viennent souvent des écrans ou des boutons de jeux, qui rendent la console inutilisable malgré un hardware et un software toujours fonctionnels. Conscient de cette situation, Retromodwork a eu l’idée de donner une nouvelle vie à ces modèles défectueux d’une manière originale.

Les PSP récupérées ont été transformées en consoles de salon. Pour cela, plusieurs modifications ont été apportées :

• une carte mère Bluetooth permet de connecter des manettes PS4 DualShock et « d’autres appareils compatibles » ;
• une sortie TV a été ajoutée pour diffuser l’image sur un écran ;
• une coque imprimée en 3D, inspirée du design de la PlayStation 2, accueille la PSP modifiée.

Il est important de noter que les consoles utilisées dans ce kit sont inutilisables sous leur forme portable d’origine, en raison des composants défectueux et des modifications apportées. Néanmoins, les consoles peuvent lire les jeux numériques et les UMD, le lecteur étant toujours accessible et fonctionnel.

Proposée au prix de 274,99 $, cette version remaniée de la PSP (modèles PSP 2000 ou PSP 3000) a rencontré un véritable succès. À peine 24 heures après l’ouverture des précommandes, plus de 100 unités avaient déjà trouvé preneur. Un engouement qui a surpris le créateur, qui n’a pas de fournisseur officiel et doit lui-même chercher des PSP hors service mais encore exploitables pour les transformer.

Ce projet a su séduire les fans, notamment les possesseurs de la version originale de la PSP. En plus d’être innovant (il est rare de voir une console portable transformée en console de salon), il s’inscrit dans une démarche saine en recyclant des machines initialement destinées à la déchetterie.

Photo: Macho Nacho Productions

Impossible de passer à côté de la sortie d’Indiana Jones et le Cercle Ancien. Cette exclusivité Xbox, lancée début décembre, connaît un véritable succès.

Le jeu se veut une déclaration d’amour à la célèbre franchise, plongeant les joueurs dans une aventure truffée de références aux films emblématiques réalisés par Steven Spielberg et produits par George Lucas.

Dès sa première bande-annonce, le titre avait surpris par un choix audacieux : une vue à la première personne, une première pour la série. Ce pari se démarque des standards établis par des mastodontes du genre que sont Uncharted ou Tomb Raider, qui privilégient la vue à la troisième personne.

Un pari gagnant, puisque critiques et joueurs s’accordent à saluer l’immersion offerte par cette perspective. Cette expérience ne manque pas de raviver nos souvenirs d’enfance, lorsque nous rêvions d’être "Indy".

Pour certains, ces souvenirs sont aussi vidéoludiques, car les jeux Indiana Jones ne datent pas d’hier ! Le site Retrogaming.me a justement établi une liste des cinq meilleurs jeux rétro de l’aventurier légendaire :

• Indiana Jones et le Mystère de l’Atlantide (PC, 1992)
• Indiana Jones et la Dernière Croisade (PC, Amiga, Atari, 1989)
• Indiana Jones : Le Tombeau de l’Empereur (PC, PS2, Xbox, 2003)
• Indiana Jones’ Greatest Adventures (SNES, 1994)
• LEGO Indiana Jones : La Trilogie originale (PS2, PS3, PC, Xbox 360, Nintendo DS, PSP, 2008)

Vous trouverez tous les détails de ces titres sur le site Retrogaming.me, l’occasion idéale de (re)découvrir ces jeux qui vous feront voyager aux quatre coins du monde.

Si vous avez l'esprit aventurier et que vous possédez ces jeux, notamment les trois titres sortis avant 2000, coiffez-vous de votre plus beau chapeau, n’oubliez pas votre fouet et partez vivre l’aventure grâce à Recalbox.

Limited Run Games, bien connu de la communauté rétrogaming pour ses éditions physiques de jeux rétro et néo-rétro, a dévoilé une nouvelle qui ravira les nostalgiques : la sortie prochaine de Virtua Fighter 2 sur Xbox One et Xbox Series.

Le célèbre titre de SEGA avait fait ses débuts sur borne d'arcade en 1994. Véritable révolution à l’époque, il introduisait deux nouveaux personnages jouables par rapport au premier opus, portant le casting à 10 combattants. Avec son gameplay rapide et nerveux, le jeu s’est immédiatement démarqué dans un genre déjà dominé par des poids lourds.

Virtua Fighter 2 a également été porté sur consoles de salon. La version Sega Saturn, sortie en 1995, a su séduire les fans, tandis qu’une adaptation entièrement repensée en 2D sur Megadrive a peiné à convaincre, dénaturant quelque peu l’expérience originale. Si vous possédez ces versions, elles restent accessibles et parfaitement jouables sur Recalbox.

Pour cette édition physique proposée par Limited Run Games, ne vous attendez pas à un remaster ou à un quelconque lissage graphique. Le jeu conservera l’esthétique et le gameplay d'origine, vous replongeant dans les mêmes conditions que lors de sa sortie en arcade.

Toutefois, un mode en ligne permettra aux joueurs de s’affronter à travers le monde. Une excellente façon de revivre l’expérience tout en ajoutant une dimension compétitive moderne.

Deux éditions disponibles

Limited Run Games propose deux options :

• L’édition standard à 34,99 $, incluant simplement le jeu.
• L’édition “Classic" à 64,99 $, qui comprendra :
  • une boîte inspirée de la Sega Saturn,
  • 10 cartes artistiques représentant les combattants,
  • et une pièce commémorative célébrant l’âge d’or de l’arcade.

Les précommandes sont déjà ouvertes, avec une livraison prévue pour juin 2025. Une occasion parfaite de replonger dans l’univers de la série avant la sortie très attendue de Virtua Fighter 6, annoncée lors des Game Awards 2024.

Cette nuit s’est tenue la cérémonie des Games Awards à Los Angeles. Si la soirée est attendue pour les récompenses octroyées à la manière des Oscars, c’est aussi l’occasion pour les développeurs de dévoiler leurs projets.

Nous ferons ici l’impasse sur les annonces concernant les blockbusters et jeux next-gen pour nous concentrer sur notre domaine de prédilection : le retrogaming !

Okami : le retour inespéré

Les fans l’attendaient, Capcom l’a fait : Okami Sequel a été annoncé cette nuit au travers d’un trailer poétique s’il en est. Tambours et flûtes, traînées de fleurs laissées dans le sillon de ce qui semble être Amaterasu, le tout entrecoupé des coups de pinceau bien connus de ce titre tout à fait atypique sorti en 2006 sur PlayStation 2 (2007 en Europe).

C’est le réalisateur du premier opus, Hideki Kamiya, qui sera aux commandes de cette nouvelle aventure avec son studio Clover. C’est une excellente nouvelle, puisque nous avons affaire à la même équipe qui avait officié sur Okami il y a maintenant bientôt 20 ans.

Pour le moment, pas de date de sortie : le jeu est en phase de préproduction.

Onimusha : The Way of the Word

Nous restons au Japon avec Capcom, qui joue sur la nostalgie une seconde fois avec Onimusha : The Way of the Word. Le hack’n’slash Onimusha Warlord était sorti en 2001 sur PlayStation 2 et avait été porté en 2003 sur Xbox. Trois suites avaient suivi, dont une avec Jean Reno interprétant Jacques Blanc dans Onimusha 3 : Demon Siege.

Le dernier Onimusha, basé sur le scénario du jeu Dawn of Dreams, est sorti en 2006. Il vous faudra cependant vous montrer patient : Onimusha : The Way of the Word n’est pas attendu avant 2026.

Turok Origins : vous reprendrez bien un peu de dinosaures ?

Très belle surprise de la soirée, Turok nous revient après 16 ans d’absence. Le dernier titre, très oubliable, était sorti en 2008. C’est le début de la saga qui a marqué les joueurs, notamment avec le tout premier Turok : Dinosaur Hunter, sorti en 1997 sur Nintendo 64.

À une époque où les FPS de qualité étaient rares sur console, Turok avait su s’imposer grâce à un univers rafraîchissant. Turok Origins sera, comme son nom l’indique, un reboot/préquel de la série sous forme de FPS coopératif.

C’est l’équipe de Saber Interactive qui s’occupera du développement, ce qui semble être une excellente nouvelle au vu du succès critique et commercial de leurs dernières productions, comme Warhammer : Space Marine 2.

« Turok a été l'un des premiers jeux de tir sur console auxquels j'ai joué. Lorsque nous nous sommes penchés sur les franchises de jeux qui méritaient d'être remises au goût du jour, Turok figurait en haut de notre liste. Chez Saber, nous aimons prendre des classiques et les combiner avec un nouveau gameplay. Nous sommes ravis d'annoncer enfin le jeu, mais nous serons encore plus heureux lorsque nous aurons livré cette expérience à l'ancienne avec une exécution moderne. »
– Matthew Karch, PDG de Saber Interactive

Si vous possédez les jeux Turok et souhaitez réduire dinosaures et aliens en chair à pâté, plusieurs opus sont jouables sur Recalbox.

Ninja Gaiden : Ragebound – un beau pedigree au développement et à l’édition

Ninja Gaiden est une vieille franchise. On l’oublie peut-être, mais le tout premier opus était sorti sur borne arcade en 1988. La série a su entretenir une certaine aura via des suites, des compilations et quelques remasters, avec des sorties plutôt régulières qui se sont arrêtées depuis 2014.

Pour relancer la machine en bonne et due forme, Koei Tecmo a fait appel à deux grands connaisseurs du pixel art et du dépoussiérage : les Espagnols de The Game Kitchen (Blasphemous) pour le développement et les Français de Dotemu (TMNT : Shredder's Revenge, Streets of Rage 4) pour l’édition.

Du talent qui aura donc la charge de faire voyager Ryu Hayabusa aux États-Unis, dans un jeu qui semble très dynamique, avec des phases de plateforme et des combats exigeants.

Le jeu est attendu pour l’été 2025.

Virtua Fighter

Ce n’est pas une annonce à proprement parler, puisque SEGA avait déjà confirmé qu’un nouveau Virtua Fighter était en développement.

Mais cette nuit, nous avons eu droit à un premier teaser d’une minute trente, mettant brièvement en scène une bagarre de rue et quelques secondes de gameplay qui donnent envie.

Le projet est pensé pour être un acteur majeur de l'eSport. On ne peut que souhaiter un bon développement de la part de SEGA, afin de rivaliser avec des mastodontes comme Street Fighter et Mortal Kombat.

Si vous êtes fan de la saga de SEGA et que vous possédez Virtua Fighter, les titres sont jouables sur Recalbox.

Sonic Racing CrossWorlds

On reste chez SEGA avec un teaser très court annonçant le Mario Kart-like Sonic Racing CrossWorlds. On y voit Shadow s’apprêter à monter à bord de son bolide. L'éternel ennemi de Sonic est au-devant de la scène ces jours-ci, notamment grâce à la sortie du film Sonic 3, où il tient la tête d’affiche.

SEGA continue de miser sur ses licences, mais il faut reconnaître que les Sonic Racing restent de très bons jeux de course.

Aucune date de sortie n’a été annoncée pour ce jeu, qui semble encore en préproduction.

Screamer : un classique revisité

Sorti en 1995 sur PC, Screamer, très inspiré de Ridge Racer, avait su se démarquer grâce à ses graphismes convaincants pour l’époque et sa jouabilité plus subtile que les jeux d’arcade alors à la mode.

Pour ce reboot, les développeurs sortent de la simple copie et intègrent des éléments de combat et de narration dans un univers de science-fiction, changeant drastiquement la direction artistique et le style global du jeu.

Il faudra être patient : le titre n’est pas attendu avant 2026.

Shadow Labyrinth : quand Pac-Man change de visage

On termine avec un jeu très surprenant, revisitant complètement l’univers de Pac-Man. Vous y incarnez un guerrier réanimé par PUCK (Pac-Man), qui devra parcourir une planète hostile.

Bandai Namco indique que le jeu met l’accent sur un système de combat évolutif, permettant d’adapter votre style en fonction des compétences récupérées.

Sortie prévue en 2025, uniquement sur consoles nouvelle génération.

Bien entendu, nous continuerons à suivre l’actualité de ces jeux au fil des annonces et ne manquerons pas de vous tenir informés.

Nous sortons ici un peu de l’actualité retrogaming pure et dure pour évoquer un partenariat aussi inattendu qu’enthousiasmant.

The Pokémon Company a annoncé ce 11 décembre qu’un projet commun avec Aardman était en cours de production et sortirait en 2027.

Inutile de présenter Pokémon, et je suis sûr que vous connaissez déjà les productions d’Aardman, même si ce nom vous semble peut-être moins familier.

Ce studio britannique est à l’origine de titres tels que Wallace et Gromit, Chicken Run ou encore Shaun le Mouton – trois succès majeurs. Le style Aardman est immédiatement reconnaissable grâce à une « pâte » 😉 unique, aussi bien au sens propre qu’au figuré.

Le studio utilise en effet la technique du stop motion, animant des maquettes et personnages réalisés en pâte à modeler. Ce procédé, long et méticuleux, produit un résultat bluffant qu’aucune image de synthèse ne peut égaler.

Ce partenariat est particulièrement surprenant, car Aardman n’avait encore jamais collaboré avec une entreprise aussi importante que The Pokémon Company. Jusqu’ici, le studio s’était concentré sur ses propres univers, animant principalement ses personnages emblématiques cités plus haut.

Si je parle d’« œuvre » et non de « film », c’est parce que le format final de ce projet reste inconnu. Un long-métrage semble évident, mais Aardman excelle également dans les séries. D’ailleurs, Pokémon a déjà exploré le stop motion avec la série japonaise La réceptionniste Pokémon en 2023, bien qu’elle soit passée relativement inaperçue.

Pour l’instant, nous devons nous contenter du communiqué de presse, dans lequel le vice-président de Pokémon Company a déclaré :

« Il s'agit d'un partenariat de rêve pour Pokémon. Aardman est un maître en la matière, et nous avons été époustouflés par son talent et sa créativité. Ce sur quoi nous avons travaillé ensemble garantit aux fans de Pokémon du monde entier qu'ils vont se régaler ! »

Sean Clarke, directeur général d’Aardman, a ajouté :

« Nous nous sentons sincèrement privilégiés d'être chargés de donner vie aux personnages et à l'univers Pokémon d'une manière toute nouvelle. Réunir Pokémon, la plus grande marque de divertissement au monde, et notre amour de l'artisanat, des personnages et de la narration humoristique est incroyablement excitant. »

Pokémon a conquis de nombreux formats, du jeu vidéo en tout premier lieu à la série télévisée, en passant par le jeu de cartes. Même si nous, les retrogamers, sommes parfois un peu perdus face aux multiples générations, beaucoup de ces créatures nous ont accompagnés durant notre jeunesse.

Nous ne pouvons que nous réjouir de les redécouvrir sous un nouveau jour et entre les mains talentueuses d’un studio aussi créatif qu’Aardman !

En attendant, vous avez de quoi vous occuper ! Si vous possédez les titres, vous pouvez déjà redécouvrir les trois premières générations de Pokémon sur Recalbox, grâce à la Game Boy, la Game Boy Color et la Game Boy Advance, à travers huit jeux !

Si vous avez apprécié le jeu arcade WEC Le Mans de Konami, sorti en 1986, vous serez sans doute séduit par Faster, le nouveau titre développé pour l'Atari STE.

Développé par une petite équipe, Faster a su nous conquérir. Le jeu se distingue par ses couleurs vives, ses nombreux sprites, son cycle jour/nuit, ainsi que sa bande-son comprenant moteurs, bruitages et musiques. Surtout, il tourne à 50 fps, offrant une sensation de vitesse grisante et un confort de jeu rarement atteint sur Atari.

À l'origine de ce projet, Jonathan Thomas, alias RetroRacing, est un développeur expérimenté, bien connu des utilisateurs d'Atari. Il a notamment travaillé sur la version Atari STE de Pole Position et a fait partie de l'équipe qui a porté Lotus Esprit Turbo Challenge sur Atari ST.

Le travail de RetroRacing est d’autant plus impressionnant qu'il est entièrement fait main. Faster imite la technique de mise à l’échelle des sprites (qui grossissent à mesure qu'on les approche), une fonctionnalité que l’Atari ST ne supporte pas nativement.

Excellente nouvelle : Faster est disponible gratuitement en téléchargement ici, vous permettant ainsi de jouer sur du matériel d'origine. Le jeu est également jouable sur Recalbox !

Pour cela, il vous suffira d’insérer la ROM dans un sous-dossier “ste” dans le dossier roms/atarist, de lancer le jeu avec le BIOS “Emutos”, de forcer la mémoire à “2MB” dans le menu de l’émulateur, puis de sortir du menu sans oublier de sélectionner “reset machine”.

Une mise à jour permettra prochainement de lancer le jeu sans avoir à faire ces manipulations.