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Coup de tonnerre dans le commerce du jeu vidéo en France : l’enseigne Micromania a officiellement été mise en vente par son propriétaire américain, GameStop.

Ce n’est un secret pour personne : le marché du jeu vidéo physique est en difficulté. En cause, la montée en puissance du dématérialisé, qui propose des promotions régulières et une accessibilité immédiate, le succès des services par abonnement comme le Game Pass ou le PlayStation Plus (sans oublier les offres sur PC), ainsi que l’essor du cloud gaming, de plus en plus pertinent avec le déploiement de la fibre.

Dans ce contexte, GameStop a choisi de recentrer ses activités sur les États-Unis. Déjà fragilisé après avoir frôlé la faillite en 2021, le géant américain s’est récemment séparé de ses magasins en Italie, qui ont trouvé un repreneur, tandis qu’en Allemagne, faute de repreneur, les boutiques ont été contraintes de fermer.

Fondé en 1983, Micromania s’est imposé comme une référence du commerce de jeux vidéo en France. Racheté en 2008 par GameStop pour 700 millions de dollars, l’enseigne a tenté de s’adapter à la dématérialisation en diversifiant ses activités avec Zing, une gamme de produits dérivés dédiés aux jeux vidéo et à la pop culture.

Mais cette stratégie n’a pas suffi à redresser le chiffre d’affaires des quelque 300 magasins présents sur le territoire. La faute à des marges très faibles, que même la sortie de la Switch 2 ne suffira pas à compenser. Quant à GTA VI, il ne semble pas davantage convaincre GameStop. Une des raisons ? L’implantation des boutiques Micromania dans des galeries marchandes de grandes surfaces, où les grandes enseignes cassent les prix dès la sortie des blockbusters pour attirer les clients.

Quel avenir pour Micromania ?

Micromania a tenu à rassurer ses clients dans un message publié sur X :

"Bonjour, l’annonce par notre maison mère GameStop de la mise en vente de la structure française Micromania-Zing n'impacte aucunement notre fonctionnement. Nos activités se poursuivent normalement, et nous continuons à développer notre offre jeux vidéo, produits dérivés et services. Les précommandes passées (et futures) seront bien évidemment honorées. Les avoirs et bons d’achat conservent toute leur validité."

Reste que la situation évoluera forcément dans les semaines à venir. Si GameStop trouve un repreneur, l’activité pourra se poursuivre, mais potentiellement au prix d’un réseau de boutiques réduit et de quelques fermetures. En revanche, si aucun acheteur ne se manifeste, la disparition pure et simple de Micromania entraînerait la fermeture de ses magasins et la perte de nombreux emplois.

Enfin, la France n’est pas le seul pays concerné par cette décision, puisque les magasins GameStop au Canada sont également frappés par la même décision.

Un récent sondage réalisé auprès de 2 000 Britanniques de la génération Z vient d’être publié. Il se penche sur les habitudes rétrogaming de cette population née entre 1997 et 2012, pourtant peu familière avec les hardwares que nous avons l’habitude de médiatiser ici.

Les résultats sont surprenants, voire encourageants, pour notre hobby que nous chérissons et partageons.

L’enquête révèle que, ces deux dernières années, 66 % des membres de la Gen Z ont acheté une technologie rétro (consoles ou autres), et 24 % possèdent une console rétro. Cet engouement pour le rétrogaming s’explique dans 89 % des cas par une volonté de coupure avec Internet, mais aussi par un sentiment de relaxation procuré par les jeux d’époque pour 74 % des sondés.

On apprend également que 77 % du panel éprouve un attachement sentimental à leur hardware d’origine, les incitant à conserver leur matériel.

L’étude ne s’est pas limitée aux jeux vidéo et a exploré d’autres tendances rétro. Le rapport est encore plus surprenant à ce titre : 30 % des Britanniques affirment envisager d’échanger leur smartphone contre un téléphone à clapet, et 61 % se disent intéressés par les cassettes audio, estimant qu’elles feront un retour en force, à l’image des vinyles.

Des chiffres qui peuvent sembler élevés, où le facteur nostalgie joue un rôle important. Néanmoins, une partie de la Gen Z exprime un désir de s’éloigner d’Internet, omniprésent dans notre quotidien, afin de retrouver une certaine simplicité et une bulle préservée des sollicitations permanentes.

Le rapport fait également écho à d’autres effets de mode persistants, comme le retour du succès de la musique des années 90 et 2000 ou encore l’intérêt croissant pour la préservation des voitures "Youngtimer".

Rappelons que la Gen Z est relativement peu familière des consoles d’époque et n’a pas été la génération la plus marquée par leur usage. Les plus âgés sont nés l’année du lancement de la Nintendo 64, tandis que les plus jeunes sont nés l’année de la sortie de la Wii U.

Enfin, un dernier point qui marque un tournant d’époque : la génération Alpha, née à partir de 2013, et les suivantes ne connaîtront presque exclusivement que le dématérialisé.

Cette enquête a été commandée par Pringles (photo d'illustration), à l’occasion de l’ouverture d’une "clinique" éphémère à Londres, proposant de réparer gratuitement des consoles rétro, portables et de salon. Un sondage du même acabit a été publié il y a quelques jours aux États-Unis, relatant des comportements similaires (article ici). À ce jour, aucune étude similaire n’a été menée en France.

Source : Metro.co.uk

Les possesseurs de Dreamcast le savent peut-être : il est toujours possible de se connecter en ligne grâce à DreamPi, une solution basée sur un Raspberry Pi permettant de relier la console à Internet pour jouer en ligne. Bien qu’il existe d’autres alternatives, celle-ci reste la plus populaire.

Si l’expérience vous tente, le site Time Extension a publié en septembre dernier un guide détaillé expliquant la procédure à suivre, disponible à cette adresse.

Aujourd’hui, une actualité en lien avec DreamPi mérite notre attention, une fois encore relayée par Time Extension. Le développeur Robert Dale Smith a mis au point une solution permettant d’enregistrer les sauvegardes VMU dans le cloud, à l’image des consoles modernes.

Baptisée Virtual VMU, cette solution open source est accessible via le navigateur web de la Dreamcast en passant par le portail DreamPi mentionné plus haut.

Protéger et récupérer ses sauvegardes en ligne est donc possible sur Dreamcast 26 ans après la sortie de la console 128 bits, avec un avantage notable par rapport aux services similaires sur consoles modernes… sa gratuité.

Nike poursuit son incursion dans le monde du jeu vidéo avec une nouvelle collaboration. Après s'être associée à EA Sports, Fortnite, PlayStation, Xbox ou encore la Nintendo 64, la marque à la virgule enchaîne les partenariats depuis plus de trente ans. Certains sont purement commerciaux et discutables – notamment ceux axés sur les NFT –, tandis que d'autres rendent un véritable hommage à une franchise ou un anniversaire marquant.

Aujourd’hui, c’est un classique des années 90 qui est mis à l’honneur : Donkey Kong Country 2, sorti en 1995 sur Super Nintendo. Couleurs, graphismes et matières ont été soigneusement choisis pour séduire les fans de la franchise.

Cette paire de sneakers arborera des teintes beige, marron et jaune, évoquant la fourrure de Donkey Kong, avec du daim imitant même les poils du célèbre gorille. Le logo Nike (le swoosh) adoptera la couleur rouge de la cravate de Donkey et des angles inspirés de l’ère 16 bits, rappelant ainsi la gamme dédiée aux jeux vidéo de Nike.

Plusieurs détails viendront parfaire cet hommage, notamment un logo "NIKE AIR MAX" pixelisé sur la languette et des semelles reprenant des motifs emblématiques du jeu, comme les pièces de monnaie et les bananes.

Baptisée SWOOSH x Nike Air Max 1 “Big Head Origins”, cette édition spéciale est attendue pour le printemps 2025 au prix d’environ 150 €. Elle sera exclusivement réservée aux membres Swoosh Nike. Inscription disponible ici pour les intéressés.

Un nouveau projet de console portable ambitionne de faire revivre la magie des aventures textuelles des années 80. Baptisé Ink Console, cet appareil est actuellement en développement et a récemment été présenté sur la plateforme de financement participatif Crowd Supply.

Ink Console proposera un écran e-ink de 7,5 pouces, offrant une résolution de 800 x 480 pixels en noir et blanc. L’appareil dispose également d’une connectivité Bluetooth 4.2 et Wi-Fi 4, permettant une certaine flexibilité dans l’ajout de contenu.

Contrairement aux consoles portables classiques, Ink Console n’est pas une machine d’émulation et ne cherche pas à prendre en charge une large variété de genres. Son système d’exploitation a été conçu pour intégrer des mécaniques spécifiques aux aventures textuelles, comme un système de santé et un inventaire interactif.

Trois premiers titres, ou plutôt « livres interactifs », sont déjà en préparation : Toto Umbrella, The Visit et Breath. L’appareil disposera d’un lecteur de carte SD pour permettre aux joueurs d’ajouter de nouveaux titres à leur bibliothèque. Le projet prévoit également de rendre public son kit de développement afin que d’autres développeurs puissent concevoir leurs propres histoires interactives. À terme, l’ensemble du projet devrait même devenir open source après la campagne de financement.

L’initiative est portée par Daniel « Dana » Puchau. Il explique que l’idée d’Ink Console est née de l’envie d’adapter le concept des aventures textuelles des années 80, comme Zork I, à une nouvelle génération de joueurs. Il cite également d’autres livres interactifs, espérant que ce format ludique puisse inciter les jeunes lecteurs à découvrir le plaisir de la lecture.

La campagne de financement participatif n’a pas encore été lancée, mais il est d’ores et déjà possible de s’inscrire sur Crowd Supply pour être averti de son ouverture et réserver un exemplaire de l’Ink Console.

Source : Time Extension

Sorti à l’origine en 1998 sur Nintendo 64 avant d’arriver sur PlayStation et PC, Glover est un jeu de plateforme 3D au concept unique. Les joueurs y incarnent un gant animé, chargé de manipuler une balle rebondissante à travers une série d’énigmes et de défis. Avec ses six mondes et ses 30 niveaux mêlant adresse et réflexion, le jeu s’est taillé une place à part dans le paysage du platforming.

Aujourd’hui, Glover s’apprête à revenir dans une version remasterisée en HD, qui promet des améliorations visuelles tout en conservant son charme d’origine. Une nouvelle bande-annonce a d’ailleurs été dévoilée, mettant en avant des graphismes modernisés et un gameplay actualisé. Cerise sur le gâteau, une version physique du jeu est prévue sur Nintendo Switch via Limited Run Games.

L’attente ne sera pas longue : le remaster de Glover débarquera sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X|S et Nintendo Switch dès le 27 février.

Pour rappel, Glover met en scène un magicien malchanceux dont un sort tourne mal, entraînant la perte de ses gants enchantés. L’un d’eux devient maléfique après être tombé dans une potion mystérieuse, tandis que l’autre – le héros du jeu – part en quête des cristaux égarés afin de sauver le Royaume de Cristal du chaos.

Avec son mélange d’énigmes, de plateforme et d’action, Glover offre une expérience originale qui repose sur la maîtrise des mouvements du gant et de la balle. Ce remaster promet des ajustements pour une jouabilité plus fluide et accessible sur les consoles modernes.

Comme chaque quinzaine, vous pouvez participer à un nouveau challenge proposé sur le Discord de Recalbox. Ce challenge est ouvert à toutes et tous. Le principe est simple : tenter de réaliser le meilleur score sur un jeu tiré au sort, souvent issu du catalogue arcade.

🚀 Pour ce troisième challenge de 2025, le jeu sélectionné est Sunset Riders

Sorti en 1992 sur borne arcade, Sunset Riders vous emmène au Far West. Shoot 'em up à défilement horizontal développé par Konami, Sunset Riders propose quatre “cowboys” qui devront tirer plus vite que leur ombre pour espérer atteindre la fin de chaque niveau. Le jeu offre un univers tiré des westerns avec tous les codes connus, ville du far west, saloon, cavalcade avec un train...

Il vous faudra fouiller les tableaux, qui disposent de quelques secrets, ces derniers vous octroieront du score bonus, ou encore des armes supplémentaires plus puissantes.

Le jeu bénéficie d’une direction artistique colorée, il sera d’ailleurs parfois difficile de distinguer les projectiles ennemis tant les décors fourmillent de détails, les ennemis seront plutôt faciles à tuer mais vous pouvez vite vous faire piéger par des obstacles.

Chaque niveau sera conclu par un boss avec une belle prime "mort ou vif".

🏆Les règles du challenge

Aux commandes de votre cowboy , votre objectif sera de réaliser le meilleur score en un seul crédit.

Le jeu est moins impression que Gunbird 2, notre précédent challenge, en termes de projectiles ennemis, cependant ne vous laissez pas berner, si vous vous laissez submerger ou si vous vous faites piéger par un baril ou une dynamite, faibles seront vos chances de survie.

Le challenge se déroule du 18 février au 3 mars.

📢 Comment participer ?

🕹️ Lancez le jeu (rom "ssridersubc.zip")

🏹 Jouer et tentez de battre le meilleur score

📸 Prenez une capture d'écran ou une photo de votre score final

📤 Partagez votre score sur le canal Discord #challenges (vous pouvez utiliser la commande /submit score leaderbord)

⚖️ Règles à respecter

Pour garantir l’équité du challenge : Le score doit être réalisé en un seul crédit, sans save state, rewind, cheats, ni auto-fire (sauf si prévu dans le jeu).

🎁 Récompenses et fair-play

Le challenge vise avant tout à découvrir des jeux, partager des astuces et, bien sûr, s’amuser, le tout dans un esprit de compétition toujours bienvenu !

Le vainqueur remportera une clé de jeu (GOG, Steam, etc.) à choisir parmi une liste de plus de 80 titres. Notez que si vous avez gagné un challenge dans les trois derniers mois, la récompense ira au suivant 🥇🥈🥉.

Félicitations à R3DeMoN qui a remporté le précédent challenge sur Gunbird 2 (du moins à l’heure où j’écris ces lignes, le combat faisant encore rage sur le canal challenges)

Bonne chance à toutes et à tous, et que le meilleur score l’emporte ! 🕹️ 🔥

Shinobi fait partie de ces jeux qui possèdent une aura particulière dans le cœur des fans de SEGA. La saga, débutée en 1987 sur borne d’arcade, a connu de nombreuses suites et adaptations.

Ces derniers mois, la franchise est restée sous les projecteurs grâce à plusieurs projets homebrew, comme le portage de la version Game Gear sur Mega Drive ou encore l’adaptation du jeu d’arcade sur Neo Geo, une console qui n’avait encore jamais accueilli la série.

Cette fois, c’est un projet officiel qui se dévoile en détail avec Shinobi: Art of Vengeance. Annoncé lors des Game Awards 2023 sans grandes précisions, SEGA met fin aux spéculations en révélant une bande-annonce de gameplay qui confirme que le jeu est bien développé par le studio français Lizardcube, déjà salué pour son travail sur Streets of Rage 4 et officialise la date de sortie.

Un simple coup d’œil à la vidéo suffit pour reconnaître la patte du studio : des graphismes style dessinés à la main et une animation d’un dynamisme exceptionnel. Cette modernisation respecte cependant l’héritage de la saga, comme le souligne Ben Fiquet, directeur créatif du jeu :

“Les pouvoirs spéciaux, les combos et même certains ennemis, niveaux et boss capturent l’essence même des anciens jeux Shinobi. C’est notamment le cas de la forêt de bambous, qui fait son grand retour dans ce titre et qui provoquera à coup sûr un sentiment de nostalgie chez les adeptes des jeux Shinobi.”

Le jeu est attendu pour le 29 août sur PC, Xbox, PlayStation et Nintendo Switch, au prix de 29,99 €.

Si l’univers "Rétro-Ninja" vous attire, cette année sera particulièrement riche, avec la sortie concomitante de Ninja Gaiden : Ragebound, également en 2D. Développé par le studio espagnol The Game Kitchen (Blasphemous) et édité par les Français de Dotemu (TMNT : Shredder's Revenge, Streets of Rage 4), il s’annonce comme un autre prétendant sérieux dans le genre.

Si vous suivez les projets FPGA, vous avez peut-être entendu parler du Game Bub, une console portable open source capable de lire les cartouches Game Boy, Game Boy Color et Game Boy Advance.

Cette console prendra également en charge le câble de liaison Game Boy, intégrera un vibreur et disposera d’une station d’accueil vendue séparément, offrant une sortie HDMI.

Le projet est suivi de près par les retrogamers Nintendo qui possèdent encore leurs cartouches et qui, grâce à un seul appareil, pourraient jouer aux jeux de trois consoles de manière native.

Ce projet ravive néanmoins un débat stérile entre les partisans du FPGA et ceux de l’émulation. Pour rappel, un FPGA reproduit le fonctionnement d’un matériel d’origine via son circuit électronique, tandis qu’un système d’émulation simule ce fonctionnement sur un matériel standard (PC, Raspberry Pi, etc.).

Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients. Cependant, certains fabricants, comme MiSTer FPGA et Analogue Pocket, ont tendance à défendre leur approche en affirmant offrir une précision inégalable par l’émulation logicielle.

L’ingénieur Eli Lipsitz, qui travaille actuellement sur le Game Bub, ne partage pas cet avis. Pourtant, son projet repose sur une puce FPGA Xilinx XC7A100T, mais selon lui, cela ne confère aucune supériorité intrinsèque face à l’émulation :

"Il y a beaucoup de marketing trompeur et de battage médiatique autour du rétrogaming FPGA. Certains prétendent que ces dispositifs ne sont pas des émulateurs (parce qu'ils sont censés “agir comme les puces d'origine”), qu'ils atteignent une “précision parfaite” ou qu'ils sont supérieurs aux émulateurs logiciels", déclare Lipsitz.

Le développeur va encore plus loin en qualifiant cette affirmation de « manifestement erronée et activement nuisible », avant d’ajouter :

"Les dispositifs de rétrogaming FPGA sont des émulateurs : ils prétendent être quelque chose qu'ils ne sont pas. Et ils ne sont précis que dans la mesure où ils sont programmés pour l'être, puisqu'il s'agit de recréations. Un FPGA peut faciliter certains aspects de la précision, mais il ne la garantit pas.

Les émulateurs logiciels peuvent être extrêmement précis. En outre, une précision parfaite (si tant est qu'elle soit possible) n'est en aucun cas nécessaire pour profiter pleinement de la ludothèque d’un système. Certains affirment que les émulateurs FPGA sont le seul moyen de préserver un système, mais je dirais que les émulateurs logiciels sont un moyen beaucoup plus accessible (aucun matériel spécial n'est nécessaire !) d'atteindre cet objectif.

Je pense que les émulateurs FPGA n'ont qu'un seul avantage réel sur les émulateurs logiciels : ils peuvent plus facilement interagir avec le matériel d'origine, comme les cartouches physiques ou d'autres consoles via des câbles de liaison."

Lipsitz conclut :

« J'ai réalisé ce projet non pas parce que je pense que les émulateurs FPGA sont intrinsèquement meilleurs que les émulateurs logiciels, mais parce que je pense qu'ils sont intéressants et amusants à construire. »

FPGA ou émulation, la meilleure solution reste celle qui nous convient et sur laquelle nous prenons du plaisir. Vous retrouverez ci-dessous un tableau non exhaustif qui vulgarise la comparaison entre les deux approches:

Source: Time Extension

Vous êtes nombreux à suivre chaque mardi le live de Fabrice, consacré à la lecture de la presse JV de notre enfance. Plusieurs d’entre vous nous transmettent d’ailleurs leurs collections pour les partager avec la communauté.

Cet élan communautaire a attiré l’attention de nos amis d’Abandonware Magazines. Si vous ne connaissez pas leur site, il a pour objectif de rassembler et de scanner un maximum de magazines informatiques et de jeux vidéo afin de les rendre accessibles dans leur bibliothèque en ligne.

Et leur travail est colossal ! En novembre 2024, le site a atteint les 20 000 numéros scannés, couvrant environ 180 magazines différents, tous en français.

Créé en 2002, le site n’a cessé d’évoluer grâce à l’arrivée de nouveaux participants, chacun apportant sa pierre à l’édifice.

Cependant, certaines collections restent incomplètes, et c’est là que vous pouvez intervenir ! L’équipe d’Abandonware Magazines a pris contact avec Fabrice afin que nous commencions à transmettre des numéros, et vous pouvez aussi participer à cette initiative.

Comment aider ?

Si vous possédez une collection, ou même seulement quelques numéros, vous pouvez contacter l’équipe d’Abandonware Magazines via leur Discord. Ils vous indiqueront si vos magazines les intéressent pour être scannés.

Et après ?

Vous vous demandez ce que deviennent les magazines une fois scannés ? Trois possibilités :

• Ils sont rendus à leurs prêteurs.
• S’ils ont une certaine valeur, ils peuvent être revendus afin de financer l’achat d’autres numéros.
• Ils viennent enrichir les archives de MO5.com ou du CNJV.

Alors, si des magazines traînent dans votre garage ou votre grenier, vous savez quoi faire ! 👉 Discord Abandonware Magazines

Un grand merci à Catel pour sa disponibilité, ses informations et, en prime, la photo qu’il nous a transmise d’un scanner utilisé pour le site :

Vous l’avez peut-être aperçu lors du live de Fabrice ou sur nos réseaux : Recalbox est actuellement en phase de développement test sur le Steam Deck. Avant de vous précipiter sur la machine de Valve, faisons le point.

Comme vous le savez, nous déployons Recalbox sur divers hardwares : Raspberry Pi bien entendu, mais aussi sur des boîtiers Retroflag, Anbernic, Odroid… Vous pouvez retrouver la liste des appareils compatibles sur ce lien. Notre philosophie reste inchangée : proposer une solution plug and play, accessible et sans trop de bidouilles. La qualité plutôt que la quantité.

Cela ne nous empêche pas de rester attentifs aux nouveaux systèmes et aux attentes de notre communauté. Le Steam Deck en fait partie, et c’est ainsi que David, l’un des développeurs de Recalbox, s’est penché sur la question.

Le 14 février, vous avez ainsi découvert une première image du Steam Deck faisant tourner Recalbox. Mais le travail est encore loin d’être terminé.

À ce jour, David a réussi à booter Recalbox via une carte SD, sans toucher au stockage interne (après avoir autorisé le boot sur d’autres supports dans le BIOS). La partie vidéo fonctionne, mais l’affichage est actuellement tourné à 90° (une rotation a été forcée pour la photo). Pour l’instant, ni le son ni les contrôles ne sont fonctionnels.

Vous l’aurez compris, nous n’en sommes qu’aux balbutiements du développement. Mais l’idée de pouvoir alterner entre jeux modernes via Steam et rétrogaming via Recalbox est des plus enthousiasmantes !

Pour le moment, aucune date de déploiement n’est prévue. Nous vous tiendrons informés de l’avancement du projet sur nos réseaux, lors des lives et sur le blog.

Et voilà ! Cela fait maintenant trois mois que j’écris sur ce blog, et voici déjà le centième article. L’occasion de vous parler de cette facette du projet Recalbox, de vous inviter à m’accompagner dans cette aventure et de remercier pas mal de monde.

PRESS START

Durant l'été 2017, je m’efforçais de reconstituer ma ludothèque PlayStation 1 : console, manettes, une dizaine de jeux, dont certains assez difficiles à retrouver. C’est alors que mon beau-frère me lance : « Bah teste Recalbox, j’ai un Raspberry qui traîne. » J’étais intrigué… Deux mots dans cette phrase m’étaient totalement inconnus. Une heure plus tard, manette en main, je jouais à Micro Maniacs, et toutes mes interrogations s’étaient envolées.

J’avais sous les yeux la solution que j’avais espérée pendant des années. Un véritable rêve ! À chaque jeu lancé, je ne pouvais m’empêcher de lâcher un « rho, c’est dingue ! » J’ai été un utilisateur de l’ombre pendant quelques années, j’ai monté un bartop, me suis équipé d’une TV cathodique (trois, en réalité, parce que… « on ne sait jamais ») et du RGB Dual pour reprendre une claque nostalgique.

En parallèle, de 2015 à 2024, avec un ami, nous avons créé un site sur lequel j’ai appris le travail rédactionnel et le journalisme. Très vite, je me suis aperçu que je prenais autant de plaisir à couvrir un événement qu’à le partager. En octobre 2024, nous avons vendu le site, devenu bien trop chronophage pour un simple projet passion.

STAGE 1

Il n’aura fallu qu’un mois après cela pour que je contacte DigitalLumberjack et lui propose de partager ma passion pour le rétrogaming et ma conviction dans le projet Recalbox via le blog. Après trois articles « test », la machine était lancée.

Et elle l’a été avec une confiance totale. Carte blanche. « Fais-toi plaisir. » Pour cela, je tiens à remercier Digi pour sa confiance, pour le temps qu’il a pris à me guider et tout simplement pour sa simplicité et sa sympathie. Merci de me permettre de vivre cette aventure avec vous.

Avec vous, car Recalbox, c’est avant tout une aventure humaine. J’ai eu la chance d’intégrer l’équipe des bêta-testeurs, un groupe difficile à qualifier tant il mêle humour constant, travail incroyable et patience infinie pour répondre au noob que je suis, ou encore m’aider sur certains articles.

Dans les coulisses, j’ai retrouvé exactement ce que j’imaginais : une bande de copains unis par l’amour du rétrogaming. Que ce soit dans les moments de pure déconnade ou ceux où il faut bosser dur, chacun est animé par la même passion. Je n’imaginais d’ailleurs pas la masse de travail que demande le développement d’une nouvelle version de Recalbox.

Alors, personnellement, merci à vous de m’avoir accueilli et de m’aider, que ce soit pour Recalbox ou pour la rédaction. Je suis sincèrement fier de faire partie de l’aventure. Et plus largement, et je pense parler au nom de nombreux utilisateurs : merci pour ce projet que vous portez. Vraiment.

CONTINUE ?

Maintenant que tout le monde est beau et gentil… quelle est la suite ? Nous allons continuer sur notre lancée. Et je dis bien notre, car je vais vous solliciter.

Vous l’avez remarqué, j’aborde surtout l’actualité générale du rétrogaming via des sites comme Time Extension, Retro News, Retro Dodo, Le Mag MO5, etc., ainsi que l’actualité « inside » de Recalbox à travers ses projets en cours, des tutoriels, les partenariats, les événements IRL...

Mais il se peut que je passe à côté d’une info qui vous semble importante à partager. Si vous découvrez un jeu néo-rétro, un projet homebrew ou une actu fun, n’hésitez pas à me la transmettre sur Discord (en message privé ou en me taguant). Si je le peux, j’en ferai un article.

N’hésitez pas non plus à me faire part de vos remarques. Il m’arrive d’écrire des bêtises, de me tromper sur une date ou une console, ou encore de faire des tournures tordues. Quand on a le nez dans le clavier, tout ne saute pas toujours aux yeux à la relecture.

Votre aide m’est précieuse. Comme tout le monde, entre le travail, la famille et le temps libre, mon temps de recherche d’actu et mon temps d’écriture sont limités. Il m’arrive d’aller trop vite ou de rater des publications pertinentes.

Enfin, je tiens à vous remercier pour vos retours, auxquels je ne m’attendais pas, ainsi que pour votre présence sur le blog, qui ne cesse de grandir.

Bonne Saint-Valentin ! (Je la trouve idiote cette phrase, et cette fête, mais je ne savais pas comment conclure cet article.) Et pour ceux qui sont seuls aujourd’hui… dites-vous que certains en couple auraient préféré allumer leur Recalbox.

« La passion n’a de sens que si elle est partagée. »

Le célèbre beat'em all Golden Axe, initialement sorti en arcade en 1989 sur le Sega System 16 puis sur Mega Drive, n’avait jamais connu de portage officiel sur Neo Geo... jusqu’à aujourd’hui. Le développeur homebrew Hoffman, déjà à l’origine du portage de Shinobi sur Neo Geo, vient de rendre disponible son adaptation du jeu, fruit d’un travail minutieux de rétro-ingénierie et de développement.

Hoffman explique que ce portage a été réalisé en utilisant une combinaison d’analyse du code original et de nouveaux développements afin de garantir un gameplay et des visuels aussi fidèles que possible à la version arcade.

Cette version inclut les paramètres de difficulté arcade d’origine, la possibilité de sélectionner la région de jeu (Japon ou Monde), ainsi qu’une bande sonore exclusive pour la version Neo Geo CD, composée par Richard Douglas.

Le développeur a également peaufiné certains aspects techniques. Il a amélioré ses outils graphiques pour se rapprocher encore plus de la version arcade et a accordé une attention particulière à la qualité sonore. La bande son provient directement du PCB original du System 16. Certains fichiers audio ont même été remplacés par des versions de meilleure qualité après une recherche approfondie sur les échantillons d’origine.

Ce portage homebrew fonctionne sur les consoles originales, la plupart des solutions de cartouches flash et les émulateurs. Nous ne l’avons pas encore testé sur Recalbox, mais si vous souhaitez tenter l’aventure et nous faire un retour sur Discord le jeu est disponible dès maintenant en téléchargement gratuit sur la page itch.io de Hoffman.

Avec l’annonce du remaster d’Onimusha 2 : Samurai’s Destiny et l’arrivée prochaine d’Onimusha : Way of the Sword, Capcom semble bien décidé à faire revivre sa célèbre saga. Mais pour beaucoup de fans, un grand absent se fait sentir : Onimusha 3 : Demon Siege.

Ce troisième opus, sorti en 2004, avait marqué les esprits notamment grâce à la présence d’un invité de marque : Jean Reno, qui incarnait Jacques Blanc, un policier projeté malgré lui dans le Japon féodal. Son visage et ses mouvements avaient été intégrés directement au jeu, en plus de son doublage. Depuis, son retour dans un éventuel remaster est devenu un sujet récurrent parmi les fans.

Jean Reno prêt à reprendre son rôle

Après l’annonce du remaster d’Onimusha 2, le site VG247 a contacté l’agent de Jean Reno pour savoir s’il serait intéressé par un retour dans l’univers d’Onimusha. La réponse ne s’est pas fait attendre :

« Bien sûr, Jean serait ravi de reprendre son rôle dans Onimusha 3. »

Une déclaration brève, mais qui suffira à faire rêver les amateurs du jeu. Car si Capcom décide de remasteriser Onimusha 3, il serait logique que l(acteur de 76 ans y soit à nouveau impliqué. La saga a déjà montré son attachement aux acteurs d’origine : pour le remaster d’Onimusha : Warlords en 2018, Takeshi Kaneshiro était revenu enregistrer ses dialogues pour le rôle de Samanosuke.

Un remaster attendu, mais incertain

Reste maintenant à voir si Capcom osera franchir le pas. L’écart entre les remasters d’Onimusha 1 et 2 aura été long (sept ans), et Onimusha 2 n’est même pas encore daté précisément. Mais avec Way of the Sword en préparation et l’intérêt croissant pour la série, un remaster d’Onimusha 3 pourrait bien être la suite logique.

Sources: Time Extension / VG247

Le blog Recalbox n’a pas vocation à proposer des tests de jeux vidéo. Toutefois, il peut arriver qu’un titre néo-rétro attire mon attention, me poussant à contacter l’éditeur pour obtenir un exemplaire et vous en parler.

La démarche restera rare : écrire un test prend du temps, et Fabrice présente déjà de nombreux jeux dans les Retrogaming News du lundi, en plus d'en tester certains en live le jeudi.

Mais il faut savoir faire des exceptions, et Rogue Flight en est une. Ce shoot’em up spatial en 3D rappellera immédiatement Star Fox aux amateurs du genre.

Je l’avoue : n’ayant pas eu la Nintendo 64, je n’ai jamais joué à Star Fox. Rogue Flight est d’ailleurs l’un de mes tout premiers shoot’em up spatial en 3D vu de dos. Pourtant, dès ses premières bandes-annonces, son esthétique et son aspect scoring m’ont immédiatement séduit.

Un hommage visuel et sonore aux années 80-90

Si Rogue Flight séduit d’emblée, c’est grâce à sa direction artistique soignée, directement inspirée des animés japonais des années 80/90. Le jeu adopte un filtre granuleux façon VHS (désactivable) qui accentue encore cette ambiance rétro. Effets de lumière, chara-design, ennemis : tout transpire l’amour des vieux animés de science-fiction.

La bande-son, surprenante, évite le côté trop bourrin souvent associé au genre. Quant aux doublages, disponibles en japonais et anglais, ils offrent des interprétations cohérentes, sans excès.

Le jeu est très beau

Un scénario classique

L’histoire est plutôt convenue : la Terre a été détruite par ARGUS, un système de surveillance interstellaire qui, comme toute IA qui se respecte, s’est rebellée contre les humains. Les survivants, terrés dans l’ombre, lancent une contre-attaque avec leur dernier espoir : Nadia, qui semble être la seule capable de piloter un vaisseau.

Aux commandes de la Flèche, son appareil de combat, Nadia devra affronter l’ennemi. Ce scénario n’est qu’un prétexte aux multiples runs qui attendent les joueurs, mais cela n’a rien de gênant tant le gameplay s’impose comme la véritable force du jeu.

Un gameplay accessible mais exigeant

N’ayant que peu d’expérience en rail shooter, mes premières parties ont été un carnage. Rogue Flight est un jeu exigeant (et ce n’est pas une critique !), où les tonneaux sont indispensables pour esquiver et absorber les tirs ennemis.

Seul bémol : cette mécanique est surpuissante en début de jeu, car elle ne possède aucun cooldown. Contre le premier boss, j’ai eu l’impression de tricher en l’utilisant à l’infini. Un équilibrage plus fin aurait été appréciable.

En termes de commandes, le jeu reste simple à prendre en main :

• Un tir principal, avec plusieurs types d’armes à débloquer,
• Un verrouillage de cible pour envoyer des missiles,
• Le tonneau, essentiel pour survivre,
• Une super esquive qui ralentit l’action et détruit plusieurs ennemis d’un coup.

Si le tonneau peut sembler abusé au début, il ne suffira pas dans les niveaux supérieurs, où le jeu révèle toute sa profondeur tactique.

Notons en termes de gameplay une mécanique bien pensée : une jauge de combo viendra se remplir au fil de vos shoots. Une fois complète, cette dernière rechargera le bouclier de votre vaisseau, vous poussant à enchaîner les ennemis pour ne pas voir la jauge retomber à zéro.

Un mode arcade classique et un mode roguelite corsé

Le mode arcade propose une première aventure classique, où l’on dispose de trois vies par run. Une fois épuisées, il faut recommencer le niveau en cours. Des chemins alternatifs offrent de la rejouabilité et permettent d’accéder à différentes fins.

Mais la partie la plus importante du jeu repose sur le mode roguelite, déblocable après avoir terminé l’arcade une première fois. Ici, la mort signifie recommencer depuis le début. Si vous aimez les défis et le scoring, vous serez aux anges.

Au fil des runs, on gagne des améliorations pour modifier les performances et l’apparence du vaisseau. L’atelier devient vite indispensable pour espérer survivre aux niveaux de difficulté les plus élevés. Un New Game + est aussi disponible, permettant d’explorer les routes alternatives et des niveaux remixés (et différentes fins).

Il vous faudra améliorer votre vaisseau pour espérer survivre à haut niveau

Verdict : un plaisir immédiat, mais une rejouabilité limitée

Attention, Rogue Flight n’a pas la profondeur d’un Hades. On retrouve rapidement les mêmes décors et le bestiaire manque de variété. Ce n’est pas un jeu où vous passerez 600 heures, mais ce n’est pas non plus son ambition.

Le studio a préféré se concentrer sur l’essentiel : un gameplay fluide et immédiat, où l’on passe plus de temps à jouer qu’à naviguer dans les menus. Tout est conçu pour une expérience nerveuse et instinctive.

Dès que l’on trouve le rythme, on ne fait plus qu’un avec le vaisseau. L’action est intense, les effets explosifs, et chaque fin de niveau nous laisse souffler de soulagement après avoir frôlé la catastrophe.

Le mode arcade se termine vite, mais c’est en montant la difficulté et en explorant le mode roguelite que le jeu révèle son véritable potentiel.

Il manque peut-être un peu de variété pour prolonger l’expérience sur le long terme, mais à 20€, difficile de lui en tenir rigueur. D’ailleurs, les 97% d’évaluations positives sur Steam parlent d’elles-mêmes.

Rogue Flight a été testé sur PS5 via un code fourni par Perp Games, que je remercie chaleureusement. Développé par Truant Pixel, il est disponible sur PC, Switch, PlayStation et Xbox.

Amoureux du cyberpunk et des run and gun, voilà un titre qui devrait vous faire de l’œil. Neon Inferno, un jeu d’inspiration rétro-futuriste développé par Zenovia, s’apprête à sortir sur toutes les plateformes dans le courant de l’année 2025.

Le jeu vous plongera dans un New York dystopique en 2055, où deux héros, membres d’un puissant clan de la ville, affronteront des criminels bien décidés à imposer leur loi dans une cité gangrenée par une police corrompue jusqu’à l’os.

Un hommage aux classiques avec une touche de modernité

L’équipe de développement ne cache pas ses inspirations, puisant directement dans des références comme Wild Guns et Contra. Si Neon Inferno rend hommage aux jeux 32 bits, il cherche aussi à innover en proposant des mécaniques de gameplay modernes. On retrouvera ainsi un Bullet Time permettant d’esquiver les balles, ainsi que des ennemis à abattre apparaissant en second plan, ajoutant un effet de profondeur aux niveaux.

Vous ne vous contenterez donc pas de courir et tirer : les phases de jeu s’annoncent variées et inspirées, comme en témoigne la bande-annonce. Le bestiaire promet une belle diversité, avec plusieurs types d’ennemis et des boss aux patterns bien distincts.

Une direction artistique marquante du plus bel effet

Le tout est sublimé par une direction artistique percutante, rendant hommage à l’ère 32 bits, avec un filtre CRT du plus bel effet (à priori désactivable au vu des screenshots Steam). En plus de son ambiance travaillée, Neon Inferno proposera :

• Un mode coopératif
• Un système d’équipement
• Plusieurs modes de difficulté
• Un mode arcade dédié aux puristes

Une démo disponible

Pour les plus impatients, une démo Steam est déjà disponible. Elle permet d’explorer un niveau entier et d’avoir un premier aperçu du gameplay et de l’ambiance du jeu.

Neon Inferno semble bien parti pour être un incontournable du run and gun moderne. Reste à voir s’il réussira à capturer la magie des classiques tout en apportant sa propre identité !

Si vous êtes sur ce blog, c’est que vous êtes très probablement utilisateur de Recalbox. Nous sommes nombreux à vouloir nous remémorer nos souvenirs d’enfance et à les partager avec nos amis et notre famille.

L’émulation n'a jamais été aussi accessible qu’aujourd’hui. Néanmoins, certains joueurs continuent de jouer sur les consoles d’origine, et on les comprend (nous en faisons partie). Nos vieilles machines possèdent un design ancré dans la pop culture, et rien ne remplace leurs bruits, leurs manettes et les sensations d’origine.

Un sondage publié aux États-Unis le 8 février (et qui ne concerne donc que ce pays) souligne l’attachement des joueurs au matériel d’origine. Réalisée en mai 2024 sur un panel de 2 022 résidents nord-américains adultes, cette enquête livre quelques chiffres intéressants et suffisamment rares pour être partagés.

Allons droit au but : sur ces 2 022 personnes, 14 % ont utilisé une console rétro d’origine chez elles en 2023 (l'année 2000 étant la limite du rétrogaming pour ce sondage).

Il est important de remettre ce chiffre en perspective : il s’agit de consoles datant de plus de 25 ans (au mieux), qui ne sont plus commercialisées, difficiles à réparer et nécessitant parfois des écrans spécifiques (CRT).

Notons également que de nombreux jeux rétro sont accessibles via les boutiques en ligne des différents constructeurs (boutiques classics), ou encore via l'émulation, qui évite l’encombrement et la multiplication des câbles. On pourrait donc penser que le confort l’emporte sur l’authenticité. Pourtant, il semble – et nous l’espérons – que nos bonnes vieilles consoles aient encore quelques anges gardiens.

Certains utilisateurs de Recalbox en font d’ailleurs partie. Sur notre canal Discord dédié real-hardware, vous êtes nombreux à partager vos trésors ou à solliciter de l’aide pour la remise en état de vos vieilles consoles, voire de vos ordinosaures.

Si vous vous demandez si vous êtes un cas isolé en regardant vos cassettes VHS ou en utilisant d’autres systèmes d’un autre temps, vous pouvez consulter la page du sondage pour être rassurés.

Source: Time Extension

Square Enix a accompli un travail colossal sur le remake de Final Fantasy VII. Composé de trois parties, ce projet a jusqu'à présent convaincu les fans avec ses deux premiers volets.

Graphismes, gameplay, développement scénaristique : il s’agit d’un véritable remake qui assume son héritage tout en proposant de nombreuses nouveautés. On peut toutefois lui reprocher son modèle épisodique, obligeant les joueurs à passer trois fois à la caisse pour boucler l’histoire de Cloud et ses compagnons. Cependant, l'accueil enthousiaste de la presse spécialisée et des joueurs relègue cet inconvénient au second plan.

Un autre Final Fantasy occupe une place particulière dans le cœur des fans : Final Fantasy IX. Reprenant un character design proche de celui de FFVII, il a marqué un retour à l'heroic fantasy, renouant ainsi avec les premières inspirations de la saga. Avec son scénario profond, ses thèmes matures et ses personnages aussi variés qu'attachants, il demeure un opus incontournable.

Depuis quelques mois, des rumeurs persistantes circulent sur la toile. Bien qu’il faille les prendre avec précaution, elles proviennent de leakers généralement fiables.

C’est un tweet de NatetheHate2 qui a récemment remis Final Fantasy IX au centre de l’actualité rétrogaming. Interrogé par un follower sur d’éventuelles nouvelles du jeu, il a répondu :

"Les deux [ndlr : FF9 et FF Tactics] sont toujours en développement actif. La sortie de FFIX n'est pas prévue pour 2025. Peut-être le verrons-nous sortir en 2026."

Le projet semble donc bel et bien en cours, bien que Square Enix ne l'ait toujours pas officialisé. Selon de précédentes rumeurs, le développement aurait d'abord été confié à un studio externe, mais, jugé insatisfaisant, il aurait été repris en interne par Square Enix et serait désormais à un stade avancé.

Enfin, contrairement au remake de Final Fantasy VII, Final Fantasy IX ne bénéficierait pas du même traitement de prestige, peut-être en raison d’une fanbase moins large. Le jeu resterait ainsi plus fidèle au jeu d’origine, sorti en 2000 sur PlayStation 1.

Tout cela reste bien sûr à prendre avec des pincettes, mais ces leaks commencent à gagner en crédibilité auprès de nombreux médias. Si une sortie en 2026 est réellement envisagée, une officialisation par Square Enix cette année semble tout à fait plausible.

Source: Retro News

Il y a encore quelques années, il était difficile d’imaginer pouvoir jouer en ligne à nos jeux d’enfance. Le multijoueur se limitait aux soirées canapé avec plusieurs manettes et écrans scindés, voire, un peu plus tard, à des parties en LAN sur PC.

Avouons-le, il est difficile de retrouver ces sensations aujourd'hui, si bien que l’on soulève souvent en point positif quand un jeu moderne propose l’écran scindé... Heureusement, il existe désormais un moyen de jouer en réseau à vos jeux d’enfance avec vos amis sur Recalbox : le Netplay ! 🚀 Voici comment en profiter.

🛠️ Les prérequis

✔️ Avoir Recalbox à jour (9.2.3 à l’heure où nous écrivons ces lignes).

✔️ Connecter votre Recalbox au réseau, de préférence en RJ45 📶 (le Wi-Fi peut être instable).

✔️ Posséder les mêmes ROMs que vos amis pour assurer la compatibilité.

⚠️ Points d’attention avant de vous lancer

Tous les systèmes ne sont pas compatibles avec le Netplay ❌. Pas d’inquiétude si vous souhaitez scorer à plusieurs sur de l’arcade, MAME et FBNeo sont compatibles. D’autres consoles sont bien entendu compatibles comme la Mega Drive, NES, Super NES et bien d’autres que nous tentons de mettre à jour au fil de l’eau.

Nous vous invitons à visionner 🎥 la vidéo de Fabrice (à partir de 1 min 40) pour plus de détails et à nous rejoindre sur le canal Netplay de notre Discord 💬 pour connaître la liste complète des systèmes compatibles (et trouver des partenaires de jeu !).

⚙️ Paramétrer le Netplay

1️⃣ Allez dans Options des jeux > Options Netplay.

2️⃣ Activez le Netplay, entrez votre pseudo et notez le numéro de port qui pourra vous servir plus tard.

3️⃣ Laissez le Serveur Netplay Relay sur "Aucun" (utile uniquement sur certains réseaux publics).

4️⃣ Définissez un mot de passe pour privatiser vos parties.

5️⃣ Activez "Hasher les ROMs" pour garantir la compatibilité avec vos amis.

🎲 Héberger une partie

1️⃣ Choisissez votre jeu et lancez-le en appuyant sur Y (triangle sur PS1) au lieu de A (X sur PS1).

2️⃣ Un pop-up s’affiche pour paramétrer la protection par mot de passe.

3️⃣ Cliquez sur Démarrer pour lancer la partie !

🎮 Rejoindre une partie

1️⃣ Restez sur l’écran de sélection des systèmes et appuyez sur Y (triangle sur PS1).

2️⃣ Une liste des parties en cours s’affiche :

📌 À gauche : les jeux concernés.

👤 À droite : le pseudo de l’hôte + d’autres infos utiles (compatibilité, core utilisé, etc.).

3️⃣ Sélectionnez la partie et choisissez si vous rejoignez en tant que joueur ou spectateur.

4️⃣ Entrez le mot de passe fourni par l’hébergeur et… c’est parti ! 🚀

⚡ Maximiser la compatibilité et réduire la latence

Pour améliorer la stabilité de votre connexion, vous pouvez ouvrir les ports de votre box.

1️⃣ Connectez-vous à l’interface administrateur de votre box (adresses spécifiques des opérateurs en bas de l’article sous la vidéo).

2️⃣ Ajoutez le numéro de port indiqué dans le menu Netplay.

3️⃣ Résultat : meilleure compatibilité et latence réduite.

📺 Une démonstration détaillée est disponible à partir de 10 minutes dans la vidéo ci-dessous, avec un exemple sur la BBox. Chaque box ayant ses propres réglages, vous trouverez facilement des tutoriels sur Internet.

🏠 Le Netplay en local

Si vous possédez deux Recalbox connectées au même réseau et souhaitez jouer ensemble en Netplay, il faudra :

🔧 Modifier le numéro de port sur l’une des deux Recalbox.

📡 Ajouter ce port dans l’interface administrateur de votre box Internet.

✅ Cela permet d’éviter les conflits entre les deux Recalbox et d’assurer une connexion stable !

🎉 Prêt à jouer !

Vous voilà paré pour l’aventure en ligne !

🎮 Que vous soyez en HDMI, en RGB Dual ou en RGB JAMMA sur borne d’arcade 🕹️, ces différents matériels n’interfèrent pas avec le Netplay.

💡 L’essentiel : avoir les mêmes ROMs (hashées), le même core et la même version de Recalbox.

📺 Ci-dessous, retrouvez la vidéo de Fabrice 🎥 sur laquelle ce tutoriel est basé.

📢 Besoin d’aide ? Rejoignez-nous sur Discord 💬 !

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▪️ Orange - Livebox 4/5/6/7 : http://livebox/ Adresse IP : 192.168.1.1 Identifiant : admin Mot de passe : 8 premiers caractères de la clé WiFi

▪️ Orange - Livebox Play : http://livebox/ Adresse IP : 192.168.1.1 Identifiant : admin Mot de passe : A définir lors de la 1ère connexion

▪️ Free - Freebox (tous les modèles) : http://mafreebox.freebox.fr Adresse IP : n/a Identifiant : n/a Mot de passe : A définir lors de la 1ère connexion

▪️ SFR - NB4 / NB6 / Box Plus : n/a Adresse IP : 192.168.1.1 Identifiant : admin Mot de passe : clé de sécurité WiFi

▪️ SFR - Box THD (câble) : http://monmodem Adresse IP : 192.168.0.1 Identifiant : admin Mot de passe : Mot de passe indiqué sur l’étiquette sous la box

▪️ Bouygues Telecom Bbox (modem blanc) : https://mabbox.bytel.fr Adresse IP : 192.168.1.254 Identifiant : n/a Mot de passe : A définir lors de la 1ère connexion

▪️ Bouygues Telecom Ancienne Bbox : https://mabbox.bytel.fr Adresse IP : 192.168.1.254 Identifiant : admin Mot de passe : admin (par défaut)

Mega Cat Studios a récemment partagé une mise à jour sur leur très attendu shoot'em up ZPF , prévu sur Mega Drive / Genesis, et dont nous vous avions déjà parlé il y a quelques semaines. À cette occasion, une nouvelle bande-annonce (que vous retrouverez en bas de l'article) axée sur l'histoire du jeu a été dévoilée, accompagnée d'une annonce importante : la date de sortie des récompenses Kickstarter et des précommandes est repoussée du premier trimestre 2025 au mois de mai.

Une plongée dans l'univers de ZPF

La nouvelle bande-annonce en question est narrée par un mystérieux personnage du nom de Quigely, qui introduit les trois héros jouables ainsi que les trois mondes distincts du jeu. Chaque personnage possède une histoire propre et est présenté dans un style crayonné du plus bel effet :

• Knight est une ancienne armure forgée par des dieux oubliés, désormais pilotée par un magicien de grand talent.
• Gold est un cyborg qui accepte des missions dangereuses pour le compte des autorités d’une ville futuriste.
• Gladius est un vaisseau piloté par l’un des derniers survivants d’une colonie spatiale décimée par une invasion extraterrestre, en quête de vengeance contre ces abominations mutantes.

Le destin réunit ces trois protagonistes grâce à une série de failles temporelles, les poussant à affronter une force maléfique inconnue.

Un développement quasiment terminé, mais un retard inévitable

D'après les développeurs, ZPF est quasiment terminé, et l'équipe se concentre désormais sur les derniers ajustements. Cependant, des "retards inattendus de la part des fournisseurs pendant les fêtes de fin d'année" ont contraint Mega Cat Studios à repousser la sortie. Ce délai supplémentaire permettra de peaufiner le jeu en réalisant des tests approfondis pour garantir une expérience fluide et sans accroc.

Un succès retentissant sur Kickstarter

ZPF a fait sensation lors de sa campagne de financement en juillet 2024, atteignant plus de 1000 % de son objectif initial. Ce succès témoigne de l’engouement des joueurs pour ce projet qui mêle action frénétique, combats contre des boss impressionnants et une bande-son survitaminée.

Avec ce léger report, les amateurs de shoot'em up rétro devront patienter encore un peu avant de pouvoir poser les mains sur ce titre prometteur. En attendant, la nouvelle bande-annonce permet d’avoir un avant-goût de l’aventure épique qui les attend.